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Histoire du Mazet-Saint-Voy
25 juin 2009

Protestantisme et Révolution française

Paul VIALLANEIX 

présente

Réforme et révolutions,

Aux origines de la démocratie moderne

Réforme/Presses du Languedoc, 1990

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Page 129

Jean Bauberot, Les débuts de la Révolution française et l’impossible laïcité

Avant 1789 

La société française est imprégnée par la religion. La vie quotidienne se trouve rythmée par le calendrier liturgique. La royauté s’appuie sur des justifications religieuses. L’Eglise catholique peut être qualifiée d’institution englobante. En deux siècles, la royauté a construit une structure politico-administrative largement autonome à l’égard de la religion.

Concordat de 1516

Courant gallican : [nationalisme]

Esprit des Lumières […]. En France, des philosophes attaquent frontalement l’Eglise catholique.

Intériorisation et individualisation de la religion 

hausse des pratiques contraceptives.

En novembre 1787, l’Edit de tolérance reconnaît l’existence, en France, de « non-catholiques » et leur donne des droits civils.

Dans les Cahiers de Doléances, personne ne demande une tolérance totale ou une société laïque

Depuis 1789 

Pourtant, l’article 10 de la D des D de l’H proclame le principe de la liberté religieuse.

Mais l’Eglise de France ne s’oppose pas globalement à la D. Les évêques français défendent la liberté et l’égalité

La D n’est pas favorable à une totale liberté religieuse.

Voir les articles mis en discussion le 22 août : art 16 il faut respecter la religion et la morale ;

art 17 le maintien de la religion exige un culte public :

art 18 il ne faut pas troubler le culte établi]

La perspective est celle de l’utilité sociale de la religion. [C’est ce que disait Rousseau]

L’art 10 est ambiguë :

- liberté religieuse

- -ne pas troubler l’ordre public

24 décembre 1789 : les protestants peuvent accéder à tous les emplois mais pas les Juifs.

Fort antisémitisme dans l’Est du royaume.

28 janvier 1790 la Constituante confirme les privilèges politiques dont bénéficiaient depuis longtemps les Juifs du Sud-Ouest.

3 septembre 1791, Constitution adoptée. La liberté religieuse est cette fois complète.

28 et 29 septembre 1791, l’égalité et le statut de citoyens étaient accordés aux Juifs

1791, Constitution : la royauté est laïque et provient d’un contrat entre la Nation et le Roi.

Etat-civil transféré des paroisses aux municipalités

Le mariage devient un contrat civil

Septembre 1792 possibilité du divorce

Octobre 1793 laïcisation du temps avec un nouveau calendrier

Le catholicisme est toujours considéré comme « la religion nationale ». Pour les révolutionnaires, la religion permet de former une nation et donne sa valeur au serment.

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